Loyers modérés

Dans un précédent article sur le mal-logement en France, nous faisions le constat que les petites surfaces abordables étaient insuffisantes. Pourtant, près de la moitié des demandes de logements émanent de ménages seuls. C’est sur cette inadéquation quantitative et qualitative entre l’offre et la demande de logements abordables que nous avons avancé notre réflexion et défini notre positionnement.

Ainsi, c’est naturellement que nous nous sommes engagés sur la proposition de logements à loyers modérés sur nos projets. Cette politique permet également d’obtenir des aides et des subventions de l’État, ce qui aide à rééquilibrer des bilans d’opérations négatifs.

En faisant ce choix social, nous proposons un prix en dessous du marché avec un logement neuf. De ce fait, c’est sans difficulté que les appartements sont loués. Une logique qui rentre parfaitement dans notre vision à long terme. Avec cet axe sociétal, nous observons aussi moins de turnover et une meilleure qualité des dossiers.

 

Un frein ?

Cet axe social que nous entretenons et en lequel nous croyons peut toutefois s’avérer être un frein pour certains investisseurs. Pourtant, les clients fortement imposés ont tout intérêt à opter pour un immobilier social plutôt qu’un bien classique sur lequel l’avantage fiscal obtenu est repris par l’impôt sur les loyers. En immobilier social, ils bénéficient de 70% d’abattement sur les loyers.

Prenons un exemple à Nice : est-il plus pertinent de gagner 18€/m², fiscalisés à 45% (IR) + 17,2% (PS), ou 9€/m² avec 70% d’abattement sur les loyers ?

À partir d’une TMI à 30% la deuxième solution est plus pertinente.

 

Une fois connecté, nous proposons un simulateur en ligne qui permet de faire ces comparaisons, en fonction de sa situation personnelle.