L’immeuble

Hôtel particulier de la famille Bedos, il fut également le lieu de prise en charge des déportés gardois de retour. Ainsi, deux équipes, aidées par la Croix Rouge se relayèrent pour les accueillir au 6 rue Feuchères.

C’est un bel immeuble patrimonial d’exception, abritant un jardin intérieur remarquable, rare en centre-ville. L’immeuble est inondé de lumière grâce à des grandes ouvertures, élégamment soulignés par des encadrements en pierre ou des tablettes moulurées. Les portes d’accès des parties communes reflètent le passé de ce lieu chargé d’histoire. 

Les cheminées d’époques et les rosaces de plafond seront conservées et intégrées dans les nouveaux lieux de vie. Un appartement sur deux bénéficiera d’un balcon d’époque. Les jardins ont été pensé pour être partagé afin que l’ensemble de cette copropriété bénéficie d’un havre de paix au cœur du centre-ville.  Un puits va être réactivé, le grand arbre centenaire préservé et des jardins partagés seront créés pour concilier charme d’époque et développement durable.

Ville et quartier

Ville la plus grande du Guard, Nîmes est une ville d’art et d’histoire à la facette festive. C’est aussi 2 000 entreprises chaque année, soit le taux de création le plus élevé en France et des projets urbains ambitieux : création d’un écoquartier universitaire, prolongement de la ligne à grande vitesse vers l’Espagne, création du pôle éducatif Jean d’Ormesson, premier bâtiment municipal auto-suffisant en énergie, un parc urbain de 14,5 hectares.

L’immeuble se situe dans un quartier au cœur du site patrimonial remarquable de Nîmes, juste à côté du quartier médiéval de l’Ecusson, hypercentre de la ville. Bien desservi, a 100m de la cathédrale Notre Dame et Saint Castor et à 300m du grand centre commercial La Coupole et a 100m de l’esplanade Charles de Gaules de Gaule, poumon vert du centre-ville. Les équipements culturels y sont aux complets : théâtres, cinémas, salles de spectacles.

L’histoire de Charles Bedos

Dans l'histoire de la lutte contre l'oppression, Charles Bedos reste l'avocat de la Résistance. Il prit la défense de deux jeunes résistants, Jean Robert et Vincent Faïta, exécutés en tant que « terroristes », « en vue d’une d’activité communiste ». Pour cet acte, ajouté à d’autres actions de résistance, le bâtonnier Charles Bedos fut déporté à Mauthausen, Autriche, le 22 mars 1944.

A son retour à Nîmes, il fut élu président de la fédération départementale des déportés rencontrant ainsi les survivants de cette barbarie afin de témoigner.

Charles Bedos s’éteint en 1966.

 Retrouvez notre fiche projet sur cette belle demeure ici.