Après COVID : les métropoles toujours en tête
Publié le : 06/03/2023
Selon l’étude « Exode urbain: un mythe, des réalités » qui a mobilisé trois équipes de recherche et qui a été réalisée en partenariat avec Leboncoin, SeLoger, Meilleurs Agents et La Poste, l’«exode urbain» suite à la pandémie du COVID-19 n’aurait pas eu lieu.
Qu'est-ce que cela signifie ?
Les grandes villes toujours en 1ère place
La crise du COVID-19 a belle et bien poussé certains citadins à s’éloigner des grands centres urbains des grandes métropoles mais seulement pour s’installer vers des villes proches et un peu plus petites.
Avec une grande partie de déménagements entre des villes de même taille et plus d'un quart au sein d'une même commune, on constate bien ce phénomène. On peut ainsi constater que 43% des départs sur les 12 premiers mois de la crise se sont réalisés vers des villes d'au moins 200.000 habitants contre seulement 18% pour l’environnement rural.
Les Français restent principalement attirés par les grands centres urbains, le littoral et les zones périurbaines. L’idée de l'attrait pour la campagne de l’effet COVID n’est ainsi pas représentatif de la situation.
Vers une périurbanisation ?
Même si les espaces ruraux voient leur population s’agrandir après le début de la crise sanitaire face à un désir de campagne, ce phénomène ne reste que minoritaire et il s’agit essentiellement de les territoires à proximité de centres urbains.
En s’installant dans des villes proches des métropoles on constate une dynamique de périurbanisation. Les centres urbains concentrant l’essentiel de l’emploi, la périurbanisation permet de conserver les modes de vies urbains tout en profitant d’un environnement plus rural.