Urbanisme circulaire

Conserver l’existant, trouver de la valeur là où on n’en voyait plus est la logique de l’économie circulaire à laquelle nous souhaitons tendre : « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. ». Afin d’économiser au mieux les ressources nécessaires, le déchet ne doit plus être vu comme la fin d’un cycle mais être revalorisé à nouveau comme une ressource.

L’objectif est celui de travailler en boucle fermée pour réintroduire les matériaux issus de la déconstruction. Les trois axes principaux sont :

  •  La réutilisation
  •  Le réemploi
  •  Le recyclage des matériaux.

À long terme

L’urbanisme circulaire prône la production de villes flexibles qui puissent s’adapter aux besoins, aux évolutions et correspondre à l’usage des sols déjà artificialisés. Il cherche à généraliser l’intensification des usages de la ville, transformer les bâtiments existants ou recycler les espaces urbains.

Les interactions humaines, modes de vie et constructions doivent fusionner de manière pérenne avec l’environnement.

L’urbanisme circulaire est motivé par la prise de conscience du cycle de vie des matières premières. Elle renvoie à une démarche visant à une consommation sobre et responsable des ressources et à une mobilisation des acteurs.

(Ré)inventer la ville

D’ici 2050, 70% de la population mondiale vivra en ville. Elle devra répondre aux enjeux de la transition écologique, aux attentes sociétales et aux mutations économiques. Les villes devront s’organiser à impliquer les citoyens dans leurs métamorphoses urbaines et gérer les nouvelles mobilités.

Face à l’étalement urbain de nos territoires répondant à l’aspiration des citoyens, le gouvernement s’est fixé un objectif de « zéro artificialisation nette », une manière d’obliger les acteurs concernés à (ré)inventer de nouveaux modèles de villes. 

Le territoire de demain est à penser, imaginer et élaborer autour d’axes principaux :

  • Accélérer les transitions en faveur de l’aménagement urbain durable
  • Accompagner les acteurs et dynamiques locales
  • Transformer le « vivre en ville » en « vivre ensemble »

Diversité urbaine

En pleine transition, la multiplication des appels à projets urbains innovants constitue certainement le marqueur le plus significatif d’une volonté de changement dans l’aménagement des territoires. Des projets inspirés par des technologies plus innovantes, la mise en valeur de la culture et la protection de l'environnement.

Notre patrimoine architectural loin d’être perçu comme un frein, constitue aujourd’hui une source d’attachement et d’identité, la preuve d’une diversité urbaine souhaitée, témoignage de l’activité humaine passée et d’un environnement riche. L’idée de conserver le cachet de l’ancien en le transformant pour répondre positivement aux usages et futurs enjeux a le mérite d’éviter la déconstruction au profit de constructions neuves.

L’avis Créquy.


Construire la ville de demain, c’est d’abord repenser ses composants. Comment allons-nous l’habiter, y travailler, partager les espaces publics, se déplacer, la gouverner ? Plusieurs grandes tendances se dessinent entre villes durables, connectées, participatives ou sur mesure. Sans être utopique, nous devons trouver un juste équilibre pour qu’elles correspondent avant tout à l’usage dans une logique d’optimisation des ressources.