Rappel

Avec plus de 1 760 milliards d’euros investis dans ce produit, l’assurance-vie est le placement le plus plébiscité des Français avec plus d’un Français sur deux qui en détient une. Protection du capital, bonne rémunération et avantages fiscaux en font un produit qui séduit les épargnants quels que soient leurs profils. Si vous avez besoin de liquidités, le capital et les intérêts capitalisés restent disponible à tout moment. Ce sont ses avantages qui en font désormais une problématique pour les assureurs.

En effet, pour assurer cette rémunération aux épargnants, les assureurs placent majoritairement leur argent dans des obligations d’Etat et des dettes émissent par les entreprises. Or, depuis quelques années le taux d’intérêt des emprunts d’États mais aussi ceux émis par les entreprises ont fortement chuté, par conséquent, ce support garanti ne rapporte plus beaucoup d’argent, ni à l’épargnant, ni à l’assureur qui éprouve des difficultés pour verser des niveaux de rémunération conséquents. Une promesse de sécurité que les assureurs veulent désormais oublier, le rendement des fonds en euros allant être très faible pour les années à venir.

Accepter de prendre des risques.

Cette situation semble bien partie pour durer, par conséquent de nouveaux supports d’investissements (plus risqués) sont mise en avant par les assureurs. Des assureurs français qui se disent conscients que « le fonds euros est un vestige d'un passé révolu » selon Sylvain Coriat, membre du comité exécutif d'Allianz France. Allianz, dont les conditions d’accès à ses fonds propres vont s’avérer être plus complexes avec l’imposition des contraintes d’investissement sur les unités de compte pour accéder à ses fonds en euros. Désormais, les versements supérieurs à 1 million d’euros devront être orientés à hauteur de 50 % au moins vers des unités de compte. Generali quant à eux impose également de nouvelles contraintes et joue sur un levier différent celui de l’eurocroissance qui comporte une garantie en capital, qui ne s'applique qu'après un délai d'au moins 8 ans.

Ce que les assureurs veulent, c’est une prise de risque plus importante de la part des Français dans leurs investissements. Une étude menée par les économistes de la banque BPCE a montré que les ménages ont massivement laissé dormir leurs économies en 2018 alors que le gouvernement tente d’encourager les Français à financer davantage l’économie. La prudence des Français qui délaissent les placements, considérés comme trop risqués, les privent d’opportunités de rendement.

L’avis Créquy.


Comme il l’a été dit ci-dessus, les Français ont une préférence exceptionnelle pour la liquidité. Ainsi,c’est ces quelques 1 760 milliards d’euros que les ménages laissent désormais « dormir » sur leurs comptes. Une somme conséquente qui ne sera pas utilisée par leur bénéficiaire sur le court terme. Il est donc pertinent de rouvrir en grand les portes de l’investissement à long terme qui permet des rendements nettement supérieurs. L’idée ici n’est pas de prendre des risques inconsidérés, mais de maîtriser son investissement dans des projets porteurs de sens et cohérents avec le contexte économique actuel. Chez Créquy, nous proposons d’investir uniquement sur du long terme dans des logements anciens à loyer conventionné (prix modéré). Cette solution permet à l’investisseur de bénéficier de subventions et d’avantages fiscaux. Faire le choix d’investir dans les logements à loyer conventionnés, c’est la garantie d’obtenir un loyer régulier et d’assurer une pérennité avec des risques réduits. Investir dans des produits direct et identifié permet d’avoir trois sources de rentabilités : subventions, économie d’impôt, loyer. Attention la liquidité est à plus long terme