Les objectifs de la loi Cosse

Avec pour objectif de lutter contre les logements vacants, ce système vise à faciliter les solutions locatives pour les plus précaires. Ainsi, trois niveaux de loyers sont mis en place pour proposer des offres diversifiées s’adaptant aussi bien aux propriétaires qu’aux locataires. Nous retrouvons alors le niveau intermédiaire, social et très social. Les différences de niveaux se jouent en fonction de la zone et du montant du loyer appliqué. 

Les avantages fiscaux

Calculé selon la localisation du logement et le caractère social fixé, l’abattement peut varier de 15 à 85 % de déduction fiscal. Le déséquilibre qui s’installe entre l’offre et la demande dans les zones où les possibilités de logements sont tendues, permet la mise en application de ces avantages. De plus, l’avantage lié à la loi Cosse reste cumulable aux aides de l’Anah, en cas de travaux de rénovation ou de mise en location avec mandat de gestion notamment.

 

Pourcentage de déduction sur les revenus bruts pour le logement mis en location

15 %

convention à loyer modéré

30 %

convention à loyer intermédiaire

50 %

convention à loyer social ou très social

70 %

convention à loyer social ou très social

Pourcentage de déduction à 85 %


Si, dans les faits, les avantages liés à la loi Cosse sont applicables uniquement dans les zones tendues qui se caractérisent par une importante différence entre offre et demande, il existe néanmoins une seconde possibilité. Dans le cas où le propriétaire décide de déléguer la gestion de son bien à une agence spécialisée, un organisme public ou privée, agréé pour l’intermédiation locative, il bénéficie d’un abattement s’élevant à 85 % peu importe la zone.

 

 

Conditions d’éligibilité

Pour profiter des avantages liés au dispositif loi Cosse, le propriétaire qui met en location son bien doit tout d’abord signer une convention avec l’Anah, qui peut s’étendre à 6 ans si le bien ne bénéficie pas de travaux, et de 9 ans dans le cas contraire. À noter que les conventions doivent être signées avant le 31 décembre 2019. De plus, le logement doit être loué durant la totalité de la période choisie et ne doit pas dépasser le seuil du loyer séléctionné (3 niveaux de loyers comme vu précédemment). Le bien doit être loué en tant que résidence principale à un locataire ne faisant pas partie du foyer fiscal du propriétaire, ni à un ascendant ou descendant de ce dernier. Enfin, le propriétaire s’engage à louer son bien à des personnes dont les ressources se trouvent inférieures aux plafonds fixés nationalement.

L'avis Créquy


Cette loi, jusque-là réservée aux parcs publics, tend à s’ouvrir aux parcs privés.
Ce dispositif, que le groupe utilise depuis maintenant plus de 15 ans, reste un excellent moyen de défiscalisation.
En analysant les chiffres, nous pouvons nous rendre compte que si le dispositif peut paraître, au premier abord, contraignant, il se révèle être tout le contraire dans le cadre d’une bonne utilisation. Prenons l’exemple d’un bien situé à Nice.

Exemple pour un bien situé à Nice

Quand bien même l’appartement est loué deux fois moins cher, l’imposition ne se porte que sur 30 % de ces revenus, donc le revenu net perçu est finalement plus important. Par son moindre prix, la location s’en trouvera alors plus fluide, en effet, à qualité égal, les loyers sont moins chers, ce qui donne une forme de garantie locative structurelle.

Une connotation très sociale


De son côté, l’État Français communique avec une connotation très sociale, mais, en analysant les ressources des locataires, nous nous rendons compte que 70 à 80 % de la population française est concernée. C’est en moyenne un revenu moyen de 1850 € net /mois pour une personne seule.

 

Attention cependant


Il faut tenir compte du grand nombre de démarches administratives que ce dispositif demande, il est donc compliqué de parvenir à construire un projet sans l’accompagnement d’une structure spécialisée. Être entouré par un professionnel connaissant le montage du dossier se révèle essentiel pour un projet loi Cosse.