Le taux d'usure et le marché immobilier


Ce taux maximal auquel les banques peuvent accorder des prêts a été réévalué, permettant au marché immobilier de reprendre son souffle et de permettre à certains futurs emprunteurs de débloquer leur dossier afin de financer leur projet.

La fin d’année 2022 fut marquée par la difficulté des banques à accorder des crédits immobiliers ne pouvant pas proposer des taux suffisamment attractifs à cause d’un taux d’usure trop bas.

Le taux d'usure vient tout juste d'être réévalué : 3,57% au 1er janvier 2023 contre 3,05% au dernier trimestre 2022 mais sera-t-il assez ? 

Une réévaluation insuffisante


Si cela semble être une bonne nouvelle, sa réévaluation ne reste pour autant pas suffisante…
En effet, cela devrait permettre aux banques de prêter davantage, or, ce taux n'étant pas
 réprésentatif de la situation actuelle il ne fait que rendre le financement bancaire davantage séléctif.

Son calcul reste discutable : une hausse du taux d'usure trop lente par rapport à l'évolution du coût de refinancement des banques pour un TAEG (taux annuel effectif global) maximal de 3,57%.

Le taux d’usure étant réévalué tous les trimestres (en prenant en compte les taux moyens pratiqués par les banques au cours des trois derniers mois augmentés d'un tiers) et les taux nominaux de crédits tous les mois, attention à ne pas s’éterniser sur ses décisions et à être bien accompagné dans votre projet !